Presque toutes les femmes ont au moins une fois, dans leur existence, entendu parler du syndrome prémenstruel (SPM). Or, il existe aussi son homologue appelé le syndrome post menstruel ! Intriguant, n’est-ce pas ? Alors, vous vous demandez, sûrement, de quoi il s’agit et ce qui se passe après vos règles…?
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Qu’est-ce que le syndrome post menstruel et quelle est sa durée ?
De quoi s’agit-il ?
En fait, le syndrome post-menstruel est un mot employé afin de décrire les troubles arrivant à la fin des règles.
Concernant les troubles observés durant cette période, il y a des symptômes physiques, mais également émotionnels.
Sa durée
De manière générale, les symptômes du syndrome post menstruel ne dépassent pas plus de quelques jours.
Cependant, il peut être constaté chez certaines femmes que ces troubles se prolongent jusqu’à deux semaines, après les règles.
La différence entre le SPM et le « syndrome post menstruel »
Tout d’abord, pour différencier les deux, il faut qu’on rappelle, brièvement, ce qu’est le SPM. En fait, c’est un terme qui est employé pour décrire un ensemble de symptômes physiques et psychologiques. Seulement, ces derniers commencent quelques jours avant les règles et se terminent après le début des règles.
Quant au syndrome post menstruel, c’est également un ensemble de symptômes identique au SPM. En effet, il regroupe des symptômes physiques et émotionnels, bien que les troubles psychologiques soient plus marqués. Donc, la seule différence, finalement, est que ces symptômes arrivent toujours après les règles, contrairement au SPM.
Quels sont les symptômes du syndrome post menstruel ?
Tout comme le SPM, le syndrome post menstruel comprend divers symptômes plus ou moins gênants. Aussi, nous allons les diviser en deux groupes distincts : physiques et psychologiques.
Les troubles physiques
- Tout d’abord, il a été constaté des douleurs qui se manifestent au niveau de l’estomac et pendant les rapports sexuels ;
- De même, certaines femmes se plaignent de douleurs au niveau des articulations, du dos et du cou ;
- Aussi, il a été observé parmi les symptômes, la présence des maux de tête et des crampes. Concernant ces dernières, on doit, tout de même, écarter tout doute de pathologie sous-jacente, telle que l’endométriose ;
- Enfin, certaines personnes ont ressenti une gêne, une sécheresse, des démangeaisons ou des brûlures, au niveau du vagin.
Les troubles psychologiques
- Tout d’abord, nous pouvons observer des sautes d’humeur, anxiété, irritabilité, colère ou encore de la tristesse inexpliquée ;
- Aussi, il a été constaté que des femmes pouvaient présenter des troubles aggravés comme la dépression ;
- Enfin, certaines femmes remarquent qu’elles ont des problèmes de sommeil, de concentration et de coordination.
Par quoi est causé le syndrome post menstruel ?
En fait, diverses choses peuvent être la cause du syndrome post menstruel. Et nous allons en citer quelques-unes de connues, sachant que c’est un sujet encore assez flou pour les scientifiques. Alors, ce qui suit, n’est que contestation faite suite aux diverses expériences.
- Tout d’abord, les déséquilibres hormonaux pourraient être une des causes de ces troubles, notamment, la poussée d’oestrogènes et de testostérone ;
- De même, la résistance à l’insuline pourrait être un facteur important du fait que l’insuline contrôle le fonctionnement des hormones ;
- Aussi, parmi les causes supposées, il y a l’implant contraceptif et l’affection des ovaires polykystiques (SOPK) ;
- Enfin, l’alimentation peut avoir un lien avec ces symptômes, notamment, l’excès de sucre et d’aliments transformés. Cela s’explique par le fait que cela peut affecter d’autres hormones et provoquer des troubles du cycle.
Est-ce que cela touche toutes les femmes sans exception ?
La réponse est non. Effectivement, tout comme le SPM, le syndrome post menstruel, ne touche pas obligatoirement toute femme ayant ses règles.
Cependant, le syndrome post menstruel est moins fréquent que le SPM, d’où le peu d’intérêt qu’on lui porte.
En effet, d’après une étude récente, il apparaît que 90% des femmes menstruées présentent un SPM. En outre, seulement 20 à 40% d’entre elles se plaignent du syndrome post menstruel.
Quelques remèdes pour apaiser le syndrome post menstruel
Bien heureusement, tout comme pour le SPM, il y a des remèdes naturels et médicamenteux efficaces. D’ailleurs, voici quelques recommandations qui peuvent aider à en soulager les maux.
Quelques remèdes naturels
- Tout d’abord, il est primordial de pouvoir gérer votre niveau de stress journalier ;
- Donc, n’hésitez pas à prendre, davantage, soin de vous et de votre santé mentale. Et ceci peut se faire, par exemple, en intégrant dans votre routine soin des massages aux huiles essentielles relaxantes ;
- De même, il faut s’assurer de dormir suffisamment et de pratiquer un sport régulièrement ;
- Également, surveiller votre alimentation, notamment votre consommation de sel et de caféine. Mais aussi, veillez à manger beaucoup de fruits, légumes, poissons et de grains entiers ;
- En outre, surveiller votre taux de fer dans le sang. D’ailleurs, vous pouvez vous aider des compléments alimentaires, sans que cela ne se substitue à une bonne alimentation. Cependant, il a été observé que le taux de fer diminue naturellement après les règles. En sachant, que même une légère diminution peut entraîner des courbatures, de la fatigue, de l’irritabilité et un brouillard cérébral ;
- De plus, il est recommandé de prendre un supplément de complexe de vitamines B et E. En fait, ces dernières contribuent à lutter contre la fatigue et les ballonnements ;
- Enfin, un supplément en magnésium n’est pas à négliger, étant donné ses vertus sur l’humeur et la dépression. D’ailleurs, vous pourrez trouver du magnésium, naturellement, dans les noix, le chocolat noir, les graines et les avocats.
Qu’en est-il des traitements médicamenteux ?
Voici quelques traitements existants et qui peuvent avoir des effets bénéfiques pour soulager quelques troubles de cette affection :
- Tout d’abord, certains antidépresseurs peuvent être prescrits pour la dépression ;
- Aussi, certains contraceptifs hormonaux empêchant l’ovulation peuvent contribuer à contrôler l’humeur et soulager certaines douleurs ;
- Enfin, afin d’écarter toute pathologie sous-jacente telle que le SOPK, un médecin fera des examens supplémentaires. Ainsi, il pourra recommander d’autres traitements plus adéquats.
Précautions
Bien sûr, ces traitements ne sont que des recommandations et ne pourraient se substituer au conseil et diagnostic d’un professionnel.
